Le
texte que nous mettons en ligne en ce jour de l’année 2015 a été rédigé
par Françoise Bois Poteur en 1991. Elle avait reçu du ministère de la
Culture une bourse ANVAR (Agence Nationale de la Valorisation de la
Recherche) pour le réaliser dans le cadre des recherches en musicologie
qu’elle menait alors sous la direction de François Lesure à l’École
Pratique des Hautes Études.
Il
est intéressant de constater que toutes les idées et hypothèses qu’elle
avançait à cette date ont été confirmées par les recherches qu’elle a
poursuivies ultérieurement et qu’elle publie régulièrement sous forme
de livres, articles en ligne, conférences, etc. D’ailleurs, dès 1992,
elle montait une exposition sur l’engouement pour la vielle à roue au
XVIIIe siècle à Paris
et dans les provinces pour le Salon international
de la Musique Ancienne à l’Orangerie du château de Versailles.
Une
phrase un peu énigmatique figure dans ce mémoire : « D’autres fichiers
sont prévus pour tout air sans titre ». Elle fait allusion à la
situation à l’époque de sa rédaction. Devant la masse représentée par
les airs anonymes dans le corpus qu’elle étudiait, Françoise Bois
Poteur espérait alors pouvoir utiliser une base de données prenant en
compte les incipits musicaux. En 1992, le ministère de la Culture,
comprenant l’intérêt du sujet et la qualité des recherches effectuées,
aidait l’association La Vielle dans tous ses états à acquérir le
logiciel Informus.
Depuis 2012, le travail se poursuit sur un logiciel appelé Incipit Musicae
réalisé par l’informaticien Riccardo Cohen (Tours), en collaboration
avec Françoise Bois Poteur.