Nous avons trouvé cette mélodie sous deux titres « la capricieuse » ou « la fantaisie »
Dans un de ses recueils publiés en 1724 l’éditeur Ballard la mentionne comme « contredanse parodiée » et des paroles y sont mentionnées.
Ce terme « contre-danse parodiée », nous suggère que les paroles ont été rajoutées par la suite à l’air d’une contredanse puisque une parodie doit être toujours liée à un ouvrage connu, célèbre et estimé. Quand un air de chanson est repris maintes fois avec de nouvelles paroles d’un genre très souvent complétement différent, il est alors appelé « timbre ». Ici c’est un mélange de danse (en l’occurrence une contredanse) et de paroles comme le maître à danser De La Cuisse a continué à faire dans son almanach dansante en 1762
Esprit Philippe Chédeville l’a publiée vers 1740 dans un de ses recueils de contredanses pour instruments à bourdon.
Elle a été transcrite et adaptée pour vielle dans plusieurs cahiers manuscrits dont celui ayant appartenu à Mr Le Rebours. Comme bien souvent dans ce « cahier de musique » le transcripteur a écrit une basse chiffrée.
Elle figure dans un pot-pourri de Landrin et dans un recueil de l’éditeur Bouin.